Rapport de la présidente Judy Kelley – lundi 29 novembre 2021

par Judy Kelley, Présidente du Conseil des commissaires de la CSLBP

Les élèves de la Commission scolaire Lester-B.-Pearson sont notre raison d’être. À la table du Conseil des commissaires siègent Annika Heron et Emily Raynor, les deux commissaires élèves élus par leurs pairs pour représenter les élèves à ce conseil. Je désire vous dire que nous sommes fiers de votre engagement envers l’éducation, tout comme nous l’étions de vos prédécesseurs. Nous reconnaissons vos contributions au comité central des élèves, dans vos écoles et envers vos pairs ainsi que vos voix puissantes, votre engagement, votre leadership et votre passion pour votre travail. Vous nous impressionnez.
Aux élèves de la CSLBP, sachez que nous vous sommes tous très reconnaissants de votre avis, vos opinions, vos idées, vos convictions, vos commentaires, votre participation, votre détermination, votre bienveillance, votre apprentissage, vos enseignements envers nous et de votre contribution à la vision de notre commission scolaire sur l’excellence en éducation. Bon nombre d’entre nous avons eu l’occasion de participer aux cérémonies du Jour du souvenir le 11 novembre. Grâce à l’organisation et à la participation d’une animatrice de la vie spirituelle très dévouée de
la CSLBP, Beverly Landry, un certain nombre de représentants de la commission scolaire ont été invités à assister à une cérémonie du Jour du souvenir au parc Heroes Park de Beaconsfield. Le major Richard Graton a dirigé la cérémonie en présence d’un grand nombre de représentants de divers paliers de gouvernements et d’organismes communautaires locaux. Nous soulignons que des élèves de la CSLBP des écoles Christmas Park, John-Rennie et Beaconsfield se sont joints à des élèves du primaire de l’école Saint-Rémi du Centre de services Marguerite-Bourgeoys. Ils ont écouté (on aurait pu entendre une mouche voler), lu des passages, des poèmes et joué de la musique de cérémonie et nous ont tous émus par leur
sensible reconnaissance et le souvenir de la guerre des vétérans du Canada. Le soleil a brillé sur notre communauté rassemblée.
Au cours de la semaine suivante, les élèves de nos écoles secondaires ont été autorisés à retirer leur masque médical en classe qui, comme nous le savons tous, était porté pour les protéger contre la propagation ou la contamination du virus Covid-19. Le message général de la CSLBP aux élèves sur ce changement du gouvernement leur disait qu’ils ne seraient pas obligés d’ôter leur masque, mais qu’ils avaient le choix de le faire. Bien que cela soit anecdotique, il semble qu’une majorité d’élèves ait choisi de

continuer à porter le masque. Ils ont pris des décisions informées et utilisé leurs compétences de pensée critique. Ils ont pris cette décision eux-mêmes. Bien que je n’aie jamais douté que les élèves puissent maintenir le statu quo pour le moment, je me suis demandé, le 15 novembre, à quoi pourrait ressembler le retrait des masques dans nos classes et comment les communautés scolaires pourraient se sentir. Nous avons tous appris que le virus COVID-19 et ses variantes nous maintiennent sur un terrain instable.

Le jour même, le retrait du masque a été éclipsé de mes pensées, car la polyvalente LaSalle a été confrontée à une situation difficile liée à un incident disciplinaire très médiatisé. Alors que nous essayions tous de comprendre les détails au fur et à mesure qu’ils se déroulaient, une communauté scolaire forte et dynamique a dû faire face à ses sentiments et réactions devant ces circonstances. Nous reconnaissons le stress que les élèves de cette école ont subi et les dérangements de leur apprentissage qui ont pu se produire alors qu’ils faisaient face aux répercussions de cet incident sur leur vie scolaire. J’espère que cela les aidera de savoir que le personnel de l’école se soucie beaucoup d’eux, qu’il a travaillé dur pour construire une excellente école pour eux, qu’il est bienveillant et empathique et qu’il s’engage à ce que les élèves apprennent au mieux de leurs capacités dans un environnement de respect et de dignité.

Par ailleurs, nous avons été émus d’apprendre que des élèves d’une autre école de LaSalle ont fait preuve de compassion et d’initiative. L’école primaire Children’s World Academy, grâce au leadership de deux élèves déterminés de 5e année, a été le fer de lance d’une campagne de collecte de livres pour la Fondation de l’hôpital de Montréal pour enfants afin d’apporter la joie de la lecture aux patients. Voir l’enthousiasme et l’énergie lors d’une entrevue à CTV avec des élèves aussi éloquents et impressionnants m’a fait comprendre que l’action positive pour aider autrui nous remonte tous le moral.
Nos élèves ont supporté plus que ce que nous pouvons imaginer depuis mars 2020. Nous devons reconnaître leur résilience mais aussi la pression sur la santé mentale et le bien-être de nos jeunes qui a fait surface, qui fera surface ou qui, pour certains, restera intériorisée, mais non sans conséquence. Nos élèves s’efforcent au quotidien de donner le meilleur d’eux-mêmes alors qu’ils ne se sentent pas toujours au mieux. Je me demande si nous pourrions tous être attentifs aux signes de difficultés. Que nous leur tendions la main. Que nous évitions la négativité et les critiques acerbes à l’égard d’autrui, en particulier sur les médias sociaux – c’est-à-dire les critiques à l’égard des cadres scolaires, des enseignants, du personnel de soutien, des professionnels, de tous ceux qui travaillent avec nos élèves – et que nous nous efforcions plutôt de trouver des messages positifs, bienveillants et constructifs les uns pour les autres.
Avant de terminer mon rapport, je m’adresse avec une profonde sympathie aux familles, aux proches et aux amis des deux jeunes de 16 ans, Jannai Dopwell Bailey et Thomas Trudel, dont les funérailles ont eu lieu récemment, car ils ont perdu la vie tragiquement à cause de la violence. Je m’adresse aussi à Deion Pearce et à Joseph Ashoona, les élèves remarquables de l’école secondaire Inuksuk d’Iqaluit, qui, au moyen d’un
appel national mature et courageux, ont relaté comment ils ont organisé une marche de protestation pacifique contre le manque de ressources en santé mentale dans leur communauté où le désespoir et le suicide des jeunes sont répandus. Leur appel à l’aide a été vibrant et sincère.
Vous vous demandez peut-être pourquoi je parle des jeunes hors de la CSLBP? Parce que tous les élèves comptent et que leur histoire pourrait être la nôtre. Nous sommes à l’écoute.
Je conclus en remerciant tous ceux de notre commission scolaire qui font une différence pour nos élèves, qui sont notre raison d’être. Permettez-moi de souligner de nouveau que j’aimerais que nous favorisions la BONTÉ partout dans la commission scolaire. Un geste quotidien de gentillesse ne coûte pas un sou. Une société sans bienveillance omniprésente coûte cher à tous. Nous devons faire une différence positive. Nous devons donner l’exemple. En faisant preuve de la bonté qui nous anime tous, en utilisant cette ressource infinie, nous soulignerons et enrichirons le fait que nous sommes la meilleure commission scolaire de la province.
Merci

Judy Kelley
Présidente du Conseil des commissaires de la CSLBP