Rapport de la DG au conseil
janvier 2022
par Cindy Finn, Directrice générale, CSLBP
Tous les ans au début de janvier, c’est la tradition de se souhaiter une bonne année! C’est le moment de partager des pensées chaleureuses et des bons vœux pour les mois à venir. Même si le mois de janvier est déjà passé, je transmets mes vœux de bonne année à tous, en partie parce qu’il s’agit du premier rapport de la DG en 2022, mais aussi parce que le début de février marque le Nouvel An chinois ou lunaire. Je trouve encourageant que cette fête soit aussi appelée en Asie le festival du printemps. Bien que le printemps en Amérique du Nord soit encore loin, c’est réconfortant de penser à la fin des froides journées d’hiver et à l’arrivée d’une nouvelle saison qui symbolise un nouveau départ et de la croissance.
La nouvelle année a commencé de façon un peu inhabituelle, car les cours en présentiel ont été retardés. Le jour officiel de la rentrée était prévu pour le 5 janvier, mais huit jours d’apprentissage à distance nous ont été imposés par les restrictions de la Santé publique. Pendant cette période, nous écoles primaires ont ouvert leurs portes pour accueillir les élèves qui devaient aller dans les services de garde. Je souhaite remercier nos éducateurs des services de garde, nos coordonnateurs et nos cadres qui ont répondu à l’appel pour offrir des services essentiels en des temps de grande incertitude au sujet de la récente vague de pandémie. Je témoigne ma gratitude et mon admiration à ces travailleurs essentiels qui ont gardé nos enfants en sécurité et leur ont permis de poursuivre leur apprentissage à distance.
La fermeture imposée en janvier nous a donné plus de temps pour mettre en place certaines des nouvelles mesures et procédures maintenant exigées par le gouvernement du Québec. Nous devons laisser le système de signalement de cas positifs à la COVID créé par la Santé publique et le ministère de l’Éducation et commencer à signaler les absences d’élèves et de personnel. Nous avons aussi passé du temps à travailler avec nos partenaires de la santé et des services sociaux pour comprendre les nouvelles procédures d’isolement des cas connus ou soupçonnés de COVID et les communiquer à notre communauté. Nous avons aussi bénéficié de plus de temps pour continuer à installer des lecteurs de dioxyde de carbone dans nos écoles et nos centres et pour communiquer avec le personnel sur la façon de maximiser la ventilation dans nos immeubles. Depuis la réouverture, nous avons aussi reçu et distribué les tests rapides qui étaient très attendus dans nos écoles primaires. La deuxième période de cliniques de vaccination dans nos écoles primaires est en cours. Janvier aura été un mois occupé!
Avec le retour de l’enseignement en présentiel vient aussi le retour des routines familières. Le 21 janvier, nous avons tenu une journée pédagogique dans toute la commission scolaire et ce fut l’occasion pour tous les directeurs et le personnel de Lester-B.-Pearson de participer à diverses activités de formation professionnelle. Les professionnels des Services aux élèves et des Services éducatifs ont fourni une liste d’ateliers orientés sur le thème de l’inclusion, une priorité que nous avons déterminée, alors que nous poursuivons nos efforts pour aborder les enjeux d’équité, de diversité et d’inclusivité. Les prochaines journées pédagogiques régionales constitueront une autre occasion pour nous de poursuivre nos travaux en ce sens et nous aideront à progresser dans notre évolution collective vers le changement organisationnel. Le mois de février marque aussi le début du mois de l’Histoire des Noirs, une période où nos écoles et nos centres peuvent souligner les contributions des Canadiens noirs, dans le passé et au présent.
Nous voilà bien engagés dans la deuxième moitié de l’année et nous percevons des signes que la préparation de l’année scolaire 2022-2023 commence. Toutes les portes ouvertes virtuelles des écoles primaires et secondaires ont eu lieu, les consultations budgétaires sont en cours, les inscriptions et les réinscriptions ont lieu et les élèves qui recevront leur diplôme sont occupés à faire des plans pour la prochaine étape de leur éducation ou leur plan de carrière. Notre expo carrière virtuelle tenue à l’échelle de toute la commission scolaire s’est déroulée le 25 janvier. Ce fut l’occasion pour nos élèves des cycles supérieurs d’en apprendre plus sur les possibilités après le secondaire et pour nos centres d’éducation des adultes et de formation professionnelle de présenter leurs excellentes offres de programme. L’événement de cette année a surpassé le taux de participation de l’an dernier. Nous avons compté plus de 3 200 inscriptions et 27 879 visites dans nos stands virtuels. Tout un succès!
En terminant, je désire attirer l’attention sur les événements qui se sont déroulés à la fin de janvier et qui sont une source de profonde réflexion. Nous traversons une période difficile. Nous sommes témoins d’un grand nombre de cas qui nous rappellent que la haine et l’intolérance sont encore des forces contre lesquelles nous devons nous battre. La découverte récente de 93 tombes potentielles à Williams Lake C.-B. nous a encore tristement rappelé le mal fait aux enfants autochtones et qui doit être réparé. Le 27 janvier se tenait la Journée internationale à la mémoire des victimes de l’holocauste et le 29 janvier a marqué le 5e anniversaire de la tuerie à la mosquée de Québec qui est devenu la journée nationale de commémoration et d’action contre l’islamophobie. Ces deux journées visent à commémorer et à promettre de mieux agir en tant que société. Elles ont été soulignées de diverses façons dans nos écoles et nos centres, mais le message commun, c’est dans notre réseau de l’éducation, nous devons impérativement montrer à nos élèves la souffrance et les erreurs du passé dans l’espoir de bâtir un avenir plus paisible et juste.
Alors que nous continuons à nous frayer un chemin dans la pandémie, nous ne devons pas perdre de vue l’importance du soutien et de la bonté. Ensemble nous sommes vraiment mieux et je nous encourage vivement à trouver des exemples de bonté et à les mettre en lumière plutôt que de faire du cynisme et du sarcasme, car il vaut mieux apporter de l’espoir que de la haine. Nous sommes au début d’une nouvelle année et nous avons donc encore le temps de semer des graines d’espoir et de grâce qui fleuriront et pousseront dans les prochaines saisons.