Rapport de la présidente Judy Kelley – avril 2022
par Judy Kelley, Présidente du Conseil des commissaires de la CSLBP
La Commission scolaire Lester-B.-Pearson s’efforce de créer des occasions de réussite pour les élèves de la maternelle 4 ans au secondaire V et de la formation continue. Chaque élève est unique dans son style d’apprentissage et dans son besoin particulier de soutien et de conseils à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de classe afin de faire de son mieux. À la CSLBP, nous offrons une variété de programmes pour optimiser l’apprentissage des élèves, notamment le bilinguisme et l’immersion en français, et au secondaire, nous proposons de nombreuses options et activités parascolaires pour enrichir cette expérience. Songez à quel point chaque personne est distincte dans votre propre famille et comment vous jonglez avec une variété d’aptitudes et d’intérêts. Multipliez maintenant cela dans une commission scolaire de plus de 20 000 apprenants. Nous nous efforçons d’aider tous les élèves à atteindre leur potentiel et à réussir. Lorsque les élèves de la CSLBP obtiennent leur diplôme et sont prêts à passer aux étapes suivantes de leur éducation et de leur vie, ils savent que des défis passionnants les attendent. Cependant, ceux qui prévoient fréquenter un cégep anglophone, une partie de cette motivation a récemment été freinée par les législateurs de l’Assemblée nationale qui ont créé un obstacle pour nombre d’entre eux qui pourraient maintenant avoir des difficultés dans leurs études collégiales alors qu’ils n’en avaient pas auparavant. L’une des modifications du projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, est un amendement purement politique qui interfère directement avec la pédagogie dans les cégeps anglophones, en imposant trois cours de français supplémentaires (pas de FLS) à tous les élèves pour obtenir leur DEC. Bien que de nombreux anglophones seraient heureux d’avoir l’occasion d’améliorer leurs compétences en français et, dans le cas de nos élèves de la CSLBP, de mettre à profit leurs connaissances en français acquises tout au long de leur éducation au sein de nos établissements, cette décision d’ajouter trois cours de français de base au programme collégial est mal informée et ne tient pas compte des élèves qui seront confrontés aux obstacles et aux défis que ces cours présenteront et auxquels ils ne seront peut-être pas préparés. Notre objectif en matière d’éducation est de préparer les élèves à la réussite et à leur avenir, et non de construire des barrières. Il y a peut-être encore de l’espoir que cette partie particulière du projet de loi 96 puisse être modifiée de façon positive pour les futurs étudiants des cégeps. Comme le projet de loi pourrait être adopté très bientôt, la force de notre voix collective, notre objection au projet de loi 96 dans sa forme actuelle, pourrait encore être entendue. Dans mon optimisme et avec espoir, je m’attends à ce que le gouvernement écoute, fasse ce qu’il faut et mette les apprenants au premier plan, ce que les éducateurs font tous les jours.
D’autre part, pour souligner l’éducation au cours de la deuxième semaine d’avril, la semaine des apprenants adultes a connu un grand succès. Je tiens à féliciter Maggie Soldano, directrice de la formation continue, et tous les centres d’éducation et de formation professionnelle pour le travail remarquable qu’ils accomplissent. (La cérémonie peut être visionnée sur You Tube – https://youtu.be/YL14Q7jzGp8)
L’éventail des possibilités offertes aux apprenants adultes, qu’il s’agisse de l’industrie des soins personnels, de la santé, des secteurs alimentaires, des affaires, des télécommunications, de l’électricité, de la mécanique automobile, y compris la mécanique des voitures électriques, de la plomberie et du chauffage, de la décoration intérieure ou de l’entretien des bâtiments, pour n’en nommer que quelques-unes, témoigne des possibilités illimitées qu’offre la CSLBP. Bravo!
Nous célébrons une autre réussite autour de cette table du Conseil, celle de notre élève commissaire, Emily Raynor, de l’école secondaire Beaconsfield, qui a récemment reçu la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec. Parmi les faits saillants que j’ai lus au sujet de la vie étudiante d’Emily, je signale qu’elle est une élève bien équilibrée, qui contribue à la vie de l’école par son attitude et son influence positives, son implication sans fin dans la vie de l’école, son bénévolat et son fort leadership dans son école. Cindy Finn, PhD, vous parlera de certains des autres lauréats de ce prix dans son rapport. Un autre point fort de l’école secondaire Beaconsfield est que son équipe de la bataille des livres a gagné la compétition finale ce mois-ci. Quelle belle réussite! Grand bravo aux bibliothécaires et aux enseignants de la CSLBP qui encouragent l’amour de la lecture chez leurs élèves.
Dans chaque école et dans nos centres, dans toute la commission scolaire, les élèves contribuent à leur communauté scolaire et aident les autres de manière étonnante grâce à leurs initiatives, collectes de fonds et projets scolaires. Tout ce que vous faites est très apprécié par tous ceux pour qui vous vous efforcez de faire une différence. Votre réflexion et votre gentillesse sont exemplaires. J’invite notre public à visiter la page Pearson News de notre site Web pour en découvrir beaucoup plus sur les contributions passionnantes de la communauté de la CSLBP.
Les commissaires et les cadres ont passé une partie de la matinée samedi dernier à participer à un atelier visant à améliorer nos connaissances et notre compréhension de la diversité des genres dans l’éducation et des approches de la santé mentale en matière de diversité et d’inclusion à la CSLBP. Nous hébergeons le Centre d’excellence en santé mentale qui fournit de nombreuses ressources et informations sur les meilleures pratiques pour les commissions scolaires anglophones du Québec. Veuillez visiter la page Web pour en savoir plus et profiter des ressources fournies (https://cemh.lbpsb.qc.ca/). Je vous remercie pour tout le travail que vous faites dans ce domaine important. La sensibilisation à la santé mentale est essentielle à notre compréhension du bien-être de nos élèves et du stress et de l’anxiété auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne et dans leurs interactions avec leurs pairs, en classe et à la maison. J’ai assisté ce mois-ci à une réunion du Réseau canadien de leadership en santé mentale où la conférencière invitée, Jean Clinton, PhD, psychiatre spécialisée en santé mentale de la petite enfance, nous a souligné que chez les jeunes apprenants, le stress toxique peut avoir un impact important sur le développement de la petite enfance. Elle nous a rappelé que l’amour construit les cerveaux et que la sécurité, l’appartenance et les relations sont essentielles. Je pense que c’est un message qui peut nous être très utile à tous.
Cela me ramène à mes remarques préliminaires et à la réussite des élèves. Il est essentiel que tous ceux d’entre nous qui se soucient profondément de l’éducation, de nos élèves et de leur avenir dans la société québécoise, travaillent ensemble dans le respect mutuel, dans la gentillesse et avec un objectif commun pour faire une différence positive pour tous les apprenants, afin qu’ils soient mis au premier plan.